Les nouveaux défis du CACEF à Rio de Janeiro

 BD Cacef jvalente MG 2972La pandémie, la mort des responsables du centre, les violences du narcotrafic et de la police, la hausse des prix et la pauvreté couplés à un gouvernement incompétent constituent les défis actuels de notre partenaire au Brésil

 

Fin avril, notre partenaire de longue date et coordinatrice du projet CACEF dans la favela Morro São Carlos, Rio de Janeiro, Conceição, est décédée du COVID-19. Deux jours après, deux autres responsables, ainsi que des personnes amies du centre, sont décédées duDSCF0528.JPG COVID-19.

Le Brésil est connu comme un des pays les plus touchés de la pandémie. Cette situation est la responsabilité directe de l’ignorance et de l’irresponsabilité du président et du gouvernement brésilien qui a nié la pandémie et se refuse de protéger la population de cette pandémie.

Le Centre CACEF, espace protégé et lieu d’espoir et de chances pour de centaines d’enfants du bidonville, ainsi que la communauté du Morro São sont en deuil.

Le décès de trois responsables du projet a provoqué un problème sérieux pour la continuité de l’institution CACEF : comment rétablir une direction légale et trouver des personnes compétentes pour reprendre en main le projet ?

Partage.lu fait tout pour les aider à trouver des solutions avec des acteurs locaux : personnes de bonne volonté, avocats, entreprise d’audit.. Le CACEF doit être entièrement désinfecté, les problèmes légaux d’accès aux fonds du projet doivent être résolus. Le défi de trouver des remplaçants pour Conceição est de taille : on ne trouve guère de personnes qui ont le courage d’entrer dans la favela, moins encore d’y travailler. La personne responsable du CACEF devra en plus être capable de résister au narcotrafic qui va essayer de contrôler le CACEF ; Conceição a toujours su éviter une telle situation et a garanti aux enfants et à leurs familles un espace hors de l’influence du narcotrafic.

e435228d f618 4049 8be7 34ce8ea05d64La gestion du centre, avec 140 enfants par jour, est devenue plus exigeante en temps de pandémie. Le CACEF est le seul espace qui n’a pas fermé pendant le confinement, car dans une favela, il est impossible de garder les distances ou de se procurer des masques ou des produits de désinfection. En plus, à cause du chômage et de l’interdiction d’aller travailler, beaucoup de familles n’ont plus les moyens d’alimenter suffisamment les enfants. Au CACEF, deux repas par jour étaient garantis. En conséquence, la liste d’attente pour inscrire son enfant devient de plus en plus longue.

La pandémie a ses effets néfastes sur l’économie brésilienne. La situation est scandaleuse ! La production alimentaire a augmenté considérablement ces derniers mois, … mais elle est destinée à l’exportation ! Le Brésil est un pays qui compte parmi les importants exportateurs de produits agricoles. Mais, la pénurie de certains produits alimentaires sur le marché brésilien a provoqué une hausse des prix et entraîne par conséquent l’accroissement de la famine et de la sous-nutrition.

 


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