Donner de nouvelles perspectives aux jeunes congolais en milieu rural
Entre 2002 et 2011 notre partenaire congolais, la « Coobidiep », a pu construire 19 écoles primaires dans la région de Kamponde. Suite à cela le nombre d’élèves a fortement augmenté dans les écoles. Dans la plupart des villages, les nouveaux bâtiments de l’école primaire ont permis d’ouvrir des sections de l’école secondaire. Les cours de l’école primaire ont lieu le matin et ceux de l’école secondaire l’après-midi.
Dans ce nouveau projet qui couvre les années 2012-2016, le partenaire veut aller plus loin et donner une chance de continuer leurs études aux élèves ressortissant des écoles secondaires. C’est pourquoi il veut créer un institut supérieur pour l’agro-foresterie et les sciences éducatives dans cette région rurale.
L’agriculture : moyen de subsistance des populations locales
Dans cette région très fertile, la population locale vit surtout de l’agriculture. La section agro-foresterie offre aux jeunes une formation qui leur permettra de rester à la campagne et soutenir la population locale pour que l’agriculture évolue au-delà d’une simple production de subsistance.
Aujourd’hui les paysans cultivent la terre à des fins uniques de subsistance, pour nourrir la famille. Même si le potentiel agricole de la région est énorme, beaucoup de terres fertiles restent inutilisées et les méthodes de travail des paysans sont archaïques. Imaginez-vous que dans cette région propice à l’agriculture et l’élevage beaucoup d’enfants souffrent de malnutrition !
Les jeunes ressortissants de la section agro-foresterie de l’Institut Supérieur pourront introduire de nouvelles méthodes agricoles dans leurs villages en montrant l’exemple dans leurs propres champs familiaux et en encourageant leurs voisins à suivre cet exemple.
L’éducation primaire pour tous !
Les populations locales ont bien compris que l’éducation est essentielle pour leurs enfants. C’est pourquoi le nombre d’élèves a fortement augmenté dans les écoles. Mais la qualité de l’enseignement est loin d’être optimale. Ceci est dû en partie au manque d’enseignants qualifiés.
En ouvrant une section en sciences éducatives dans l’Institut Supérieur, la Coobidiep veut remédier à ce problème.